le mystère de la fète

Publié le par lafrifra abdennacer

« Le mystère de la fête »

 

 

       C’était 22 années passées.les journées de la fête étaient proches et annonçaient aux parents l’obligation d’acheter à leurs enfants de nouveaux habits.

Toute ma famille était préoccupée par les travaux que nécessite la fête pendant que j’étais très heureux car je devais sortir avec ma mère au médina pour avoir ma partie de ces nouveaux habits .j’avais 4ans, un âge qui ne me permettait pas l’accès à l’école.

        Par une soirée tranquille, nous sommes sortis au médina où le les gens ne parlaient que de la fête et  se saluaient et où les boutiques étaient décorées par toutes les couleurs.

Nous étions au sein de ce carnaval.Ma mère me faisait rendre visite à plusieurs boutiques afin de trouver les habits qui me conviendraient.De plus les tentatives se poursuivaient, de plus le choix était devenu difficile.

        Dès qu’elle commençait son discours fleuve avec d’autres femmes  à propos de plusieurs sujets je sentais que ce carnaval deviendrait de temps en temps ennuyeux.Pour se débarrasser ainsi de cet ennui je lui indiquais certains choix mais sa réponse était très rigoureuse en me disant : « le choix doit être opéré par les adultes ! » .A ce moment je n’avais qu’une solution est que je devais suivre à la lettre ses ordres et en même temps respecter le rituel qu’elle répétait  en passant d’une boutique à l’autre .C’est ainsi que je réfléchissais en me disant « comment libérais-je de ce rituel ? » .

       Quelques minutes plus tard, j’étais très impressionné par une scène qui se passait dans l’autre côté de la rue tandis que ma mère était sur le point de s’informer sur le prix et la taille d’un pantalon.Une scène qui réunissait des gens de différents âges : il s’agissait des jeux du cirque.

      J’avais la sensation d’assister à une scène  où le singe cherchait à imiter l’homme et montrer qu’il était intelligent autant que lui.par la suite j’ai appris que nous nous sommes perdus de vue .une autre scène s’ajoutait à celle de cirque :j’ai commencé à s’inquiéter au point de pleurer.

       Les gens me posaient des questions relais portant sur le lieu de résidence, le nom et ma famille comme s’il s’agissait  d’une enquête .La situation devenait critique, en effet je ne savais rien, nulle indication, nulle information, je ne savais où se trouvait ma maison et me paraissait très difficile comment leur expliquer.

    Par la suite, une voix réfléchit un rayon d’espérance, apparaît au loin, se rapproche : notre voisine apparaît au moment idéal pour me rendre le sourire et par là le mystère de la fête. 

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